Atelier pratique sur l'indice de réparabilité, par le démontage d'un objet électroménager

Atelier d’initiation à l’indice de réparabilité – ICAM – événement Team2

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By L'équipe de Plus réparable

Nous avons contribués et participés à l’événement Team2 sur l’éco-conception!

Retrouvez dans cet article le résumé de cette journée du 21 Novembre 2024, en commençant par l’atelier que nous avons mené, suivi de notre synthèse des conférences du matin, qui ont abordées les différentes facettes de l’éco-conception, ses réussites, ses soutiens et ses défis.


Atelier pratique sur l’Indice de réparabilité:

S’inscrivant dans cette journée dédiée à l’écoconception, l’atelier animé par l’association Plus réparable proposait de passer de la théorie à la pratique pour évaluer la réparabilité des produits, en se focalisant sur un critère-clé : la démontabilité!

Cet atelier qui a duré 2h avait un double but : 

  1. Présenter rapidement le parallélisme entre la méthodologie de l’indice de réparabilité obligatoire et celle de l’indice de réparabilité volontaire
  2. Démonter un produit d’électroménager et se poser les questions auxquelles doit répondre un fabricant pour décrire son produit sous l’angle du critère “Facilité de démontage” – dans le cas d’une catégorie de produits soumise à obligation.

Les stagiaires se sont rendus compte que les concepts et définitions qui entrent en ligne de compte (c’est le cas de le dire, puisque qu’il s’agit entre autres de compter un nombre d’étapes pour “déposer une pièce”) sont délicats à saisir. Ils ont aussi pu imaginer les débats et tiraillements qui se sont tenus au sein des groupes de travail organisés par le ministère de la transition écologique et l’Ademe.

Cet atelier était également l’occasion pour l’association de tester un nouvel outil de support d’analyse (template) qui puisse aider les participants à structurer leur pensée et projeter les attendus, afin de réduire la difficulté d’analyse et les imprecisions de méthode. 

Suite à cet atelier, les stagiaires pourront transposer ces réflexions dans leurs démarches d’écoconception de leurs produits, en prenant mieux en compte un des critères clefs : La démontabilité. 

Au-delà des neuf catégories de produits aujourd’hui soumises à l’obligation d’afficher leur indice de réparabilité, l’association Plus réparable invite les fabricants à étendre cette démarche d’évaluation à des catégories non couvertes – dans le champ ou hors du champ des équipements électriques ou électroniques. Elle propose pour cela d’utiliser l’indice de réparabilité volontaire dont elle promeut la méthode.

Un grand MERCI à ENVIE NORD, magasin d’ Hénin Beaumont, pour les produits prêtés

Notre synthèse des conférences:

Voici notre résumé et selection des échanges de cette matinée de conférences, qui a offert un panel de 4 intervenants majeurs, pour un panorama systémique réussi: 

  • Ademe: 

François Humbert nous a fait part du travail de l’Ademe pour structurer et promouvoir l’éco-conception, dans une optique systémique. Il nous a présenté le panel d’accompagnement et subventions prévu pour les entreprises de toutes tailles, avec différent format pour favoriser et inciter les entreprises à y recourir. Du premier pas, qu’il appel “eco-conception sans regret”, vers des études plus poussées (ACV, suvi de diagnostic, R&D).

  • Neo-Eco: 

Sophie Heymans nous présentes les projets concrets de Neo-Eco, une agence reconnu de longue date pour l’éco-conception. Avec 3 exemples au problématiques variés (marque de vêtements, urbanisme et transport, architecture) elle démontrait l’apport de la méthode pour en fonction des cas 1. Améliorer le produit, 2. Reconcevoir le produit, 3. Faire de l’innovation de fonction, 4. Faire de l’innovation de système. Elle propose d’ailleurs une formation courte (1h30) d’initiation à la démarche dans l’entreprise, pour donner des éléments de réponse à 1. Pourquoi éco-concevoir? 2. Avec qui? 3. Quoi faire? 4. Comment?.

  • Tri Selec:

La conférences participative de Dany Dunat nous a projeté dans les rouages du tri, et permis d’appréhender les difficultés et défis auquels ils fond face. Que ce soit sur l’extension des conduites de tri ou par rapport aux perturbateurs de tri (nombreux!) on peut observer une certaine méconnaissance de ces contraintes par les acteur de la conception (et même de l’éco-conception). Pour exemple, l’usage de PET opacifié est peut être justifié d’un point de vue de l’éco-conception (coût environnemental, recyclabilité, poids) mais en pratique crée un énorme dilemne de tri et de recyclage. Autre exemples: les emballages bi-composants (alu/plastiques, alu/matière organique) tel que les paquets de chips, les plaquettes de médicaments ou les capsules de café.
Elle nous a partégé un point de vue expert qu’il s’agirait de solliciter d’avantage, mais quant à sa vision stratégique long terme. Exemple avec le pot de yaourt en bio-plastique PLA, qui à court terme mauvais pour le tri car difficile à identifier et n’a pas de volume suffisant, mais qui reste une solution plus écologique dans le cas d’un passage à l’échelle.

  • Cetim/quatrium:

Samira Maerte du Cetim nous a fait part d’exemples sur l’accompagnement de PME/ TPE industrielles à l’éco-conception, des experiences notoires et transformatives pour ces entreprises. Samira nous à parlé du blocage que toutes ces entreprises ont au début. Celles-ci arrivent généralement pour résoudre un problème industriel par de l’innovation technologique, et attendent un soutien technique. D’abord réticentes et peu convaincus par la démarche – car elles pensent ne pas avoir les compétences interne, elles se rendent compte après coût de la valeur de sa valeur ajouté, qui les a emené sur des terrains qu’elles n’auraient pas imaginés. Le gain est tel, qu’elles ont tendance à normaliser la démarche à travers leurs activités et en pilier stratégique!

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