Notre méthode
Évaluation de la réparabilité des produits selon une méthode simplifiée, conçue spécifiquement pour les entreprises volontaires.
Plutôt que créer un n-ième label ou proposer une certification, nous avons opté pour la diffusion d’une méthode d’auto-évaluation de la réparabilité des produits, à mettre en œuvre par le fabricant lui-même. Bien entendu, la méthode en question est pré-définie et son application à une catégorie de produits particulière se fait avec l’aide de l’association et sous son regard attentif !
Explication en 3 points.
1 / l’évaluation
Évaluation de la réparabilité des produits selon une méthode simplifiée, conçue spécifiquement pour les entreprises volontaires.
Les critères de l’indice de réparabilité volontaire sont les mêmes que ceux de l’indice de réparabilité obligatoire créé par l’article 16 de la loi AGEC (Anti-gaspillage et Economie Circulaire). Mais l’expression de ces critères est plus simple et leur organisation est légèrement différente – ce qui rend l’indice volontaire sensiblement plus exigeant. Ces critères sont les suivants : démontabilité, disponibilité et prix des pièces détachées, disponibilité de la documentation pour la réparation et assistance à distance sans frais. Le référentiel d’évaluation pour une catégorie de produits comprend la liste des points à renseigner pour déterminer la note attribuée à chaque modèle dans cette catégorie de produits. Une catégorie de produits est constituée par les produits qui remplissent une même fonction. L’élaboration d’un référentiel fait l’objet d’un accompagnement par l’association. Une fois élaboré, il peut être appliqué à une infinité de modèles, sous la responsabilité du (ou des) fabricant(s) dans la même catégorie, à condition qu’il(s) soi(en)t membre(s) de l’association. La note obtenue pour un modèle particulier peut s’établir entre 0 (on espère que non !) et 100.
2 / l’amélioration
Comme on peut s’y attendre, les produits conçus pour être facilement réparables obtiennent des bonnes notes, contrairement à ceux pour qui cette caractéristique n’a pas été prise en compte lors de la conception ! En cas de mauvaise note, c’est bien sûr les améliorations apportées pour chaque critère qui seront appréciées dans un contexte de concurrence.
3 / la communication
La communication proposée par l’association est optionnelle, car elle dépend de l’ambition du fabricant et du positionnement de ses produits. S’agissant d’une démarche volontaire si la note est médiocre, l’affichage du résultat ne sera sans doute pas souhaité immédiatement – sauf s’il est accompagné par un programme d’amélioration !